De l’analyse des comportements à leur façonnement

Amnesty International a choisi ses cibles pour dénoncer dans un rapport fouillé la menace que représente la captation des informations personnelles. Facebook et Google ont été sortis du lot en raison de leur poids et avenir sur ce marché qui repose sur la vente de profils d’utilisateurs et de prédiction de leurs comportements. Selon l’organisation, tout deux attentent au respect de la vie privé et aux droits humains. Vivre sous surveillance revient alors pour les internautes à contracter un pacte faustien, obligés de se soumettre à « un système basé sur la violation des droits humains » pour les exercer.… Lire la suite

L’opacité financière n’est pas une fatalité

Peut-on imaginer avoir contracté une dette et ne pas savoir avec qui ? Cela semble parfaitement incongru, mais c’est pourtant le sort des États qui sont globalement dans l’ignorance de l’identité des détenteurs de leurs obligations souveraines. Cela n’est pas sans avantage, peut-on remarquer au passage, puisque cela permet aux âmes bien intentionnées de menacer des foudres d’un marché hors de portée les contestataires de leurs diktats dogmatiques. Nouveauté, lever ce voile est à portée !

Souriez, vous être filmés

De quelle société les GAFA sont-ils porteurs si l’on n’y prend garde ? Facebook en a fourni un avant-goût en utilisant hors de tout contrôle les données personnelles de ses utilisateurs, ouvrant en grand un débat sur leur propriété, comme s’il s’agissait d’ailleurs d’une marchandise. Disposant d’une puissance financière inégalée, ils partagent chacun à leur manière une vision de la société de demain au sein de laquelle ils se voient appelés à jouer un rôle central en s’appuyant sur le développement et l’accaparement des nouvelles technologies.

Assurer le capital financier en capital social naturel

Par Pierre Sarton du Jonchay

Pascal Canfin a d’excellentes intuitions mais qu’il faut alors traduire en normes et pratiques financières effectives et contrôlables par la Loi des États souverains. Ainsi le calcul des fonds propres bancaires nécessaires à la couverture de tous les risques portés dans les bilans bancaires, ne doit pas être régi par des modèles et procédures internes aux banques mais par des compagnies d’assurance indépendantes des banques dont le capital soit la propriété des États représentants les citoyens travailleurs, investisseurs, épargnants, entrepreneurs et consommateurs qui protègent et préservent effectivement les milieux naturels par leurs modes de vie … Lire la suite